L’implantation des 3 éoliennes respecte les préconisations des études paysagère et géobiologique, les distances aux haies. Tout en assurant une production électrique optimale, elle concilie insertion paysagère et prise en compte des enjeux environnementaux.
L’apparition d’un parc éolien marque une évolution indéniable du paysage. Il est donc essentiel de définir, en amont, le système paysager sur lequel il intervient pour en conserver l’harmonie.
L’étude paysagère consiste notamment à :
• identifier les entités paysagères présentes sur le site et déterminer leurs sensibilités visuelles,
• recenser le bâti, le patrimoine culturel, les voies de communication, les infrastructures…,
• inventorier les projets et parcs éoliens aux alentours,
• déterminer les points de vue emblématiques pour la réalisation de photomontages.
À l’issue de cette analyse, le paysagiste propose des scénarios d’implantation intégrant au mieux les éoliennes dans le paysage.
L’étude paysagère du projet éolien de Rose des vents a relevé des co-visibilités entre l’Abbaye de La Roë (située à 700 m) et les 3 éoliennes. Leur positionnement a été pensé pour que les éoliennes ne s’inscrivent jamais derrière le monument, ne produisant ainsi pas d’effet de surplomb.
Des photomontages ont permis de comparer différentes implantations et de retenir celle limitant le plus la co-visibilité avec l’abbaye. Sur les conseils de l’expert paysagiste et en lien avec les propositions du comité de pilotage, les haies bocagères existantes seront complétées de plus de 700 m d’arbres plantés aux abords de l’abbaye (tilleuls, charmes ou chênes).
Photomontage du futur parc réalisé depuis l’espace vert attenant à l’abbaye de la Roë, avec les haies existantes
Le Comité de Pilotage permet d’instaurer une approche territoriale globale. Animé par VALOREM, il réunit les acteurs du territoire afin d’évaluer les enjeux locaux et d’élaborer un projet éolien adapté adapté aux communes de Fontaine Couverte et La Roë.
Près de 20 personnes ont été sollicitées parmi lesquelles les élus, des riverains, les services de l’Etat, des représentants d’associations favorables ou non au projet, des propriétaires des parcelles
concernées par l’implantation…